Pourquoi le choix typographique ne supporte plus l’improvisation
Le paysage de la communication visuelle s’est complexifié à mesure que marques et créatifs jonglent entre une multitude de supports : sites web, réseaux sociaux, brochures, affiches, packagings... Or la typographie, pilier de toute identité, porte directement le sens d’une marque et la qualité de l’expérience utilisateur.
Choisir une police n’est jamais innocent. Selon Google Fonts, plus de 90% des visiteurs quittent un site web si la lisibilité leur pose problème. Du côté du print, l’impact est tout aussi immédiat : une étude de Monotype (2022) estime que 75% des consommateurs jugent la crédibilité d’une entreprise aussi par la qualité visuelle de ses documents imprimés, dont la typographie fait partie intégrante.
Adapter, ce n’est pas simplement réutiliser une typo partout. Chaque support inscrit la lettre dans une matérialité différente : pixels maléables, papier texturé, encres variables, écrans aux définitions hétérogènes. Le défi : offrir cohérence et excellence de lecture, tout en respectant les spécificités de chaque média.