L’asymétrie, moteur de tension visuelle et d’engagement
L’asymétrie se définit simplement par un déséquilibre volontaire dans la répartition des formes, des couleurs ou des masses visuelles. Ce choix de composition attire inexorablement l’œil car il rompt les attentes naturelles de notre cerveau, câblé pour rechercher l’ordre et la régularité (Gestalt —ScienceDirect). L’asymétrie crée une forme de tension, un déséquilibre qui pousse l’observateur à interroger, à explorer l’image, à chercher une logique ou un point d’équilibre secret.
- 71 % des designers interrogés par UX Design Institute affirment que l’asymétrie suscite une attention accrue des utilisateurs et augmente leur implication émotionnelle.
- Le cerveau humain traite les images asymétriques plus lentement, mais de manière plus approfondie, ce qui favorise la mémorisation (source : Journal of Vision).
Loin d’être perçue comme « maladroite », une asymétrie maîtrisée confère mouvement, énergie et personnalité à une création. Dans le branding ou les campagnes publicitaires les plus innovantes, elle force le spectateur à s’arrêter, à participer visuellement à l’agencement, éveillant alors sa curiosité et son intérêt.